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Kafka Paradise

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Quelle balance entre notre besoin des autres et la quête de liberté? À travers le travail de partenaire et de groupe, quatre interprètes explorent les possibilités poétiques du breakdance, y intégrant douceur et fluidité.
Les relations d’entraide qui se dessinent de prime abord deviennent de plus en plus aliénantes. Dans une métamorphose kafkaïenne, le groupe se meut tantôt en symbiose, tantôt en panier de crabes, tantôt en engrenage d’où émerge une nouvelle entité régnant sur ses parties tel un régent sévère, un monstre marin qui dévore les individus pour calmer ses instincts: le Léviathan.

Présenté du 23 AU 26 MARS 2023 

LES SOIRÉES 100LUX 2023 

ESPACE ORANGE 

Ce spectacle fait partie de la promotion «Voir la danse sur 4 scènes.»

https://voirladanse.ca 

https://tangentedanse.ca/evenement/circulr-berenice-dupuis-david-phiphak-elie-anne-ross/

Crédits  

Cocréation de la chorégraphie et interprétation : Bérénice «B-Nice» Dupuis et David «Laos»  Phiphak/Compagnie Circul’R  

Interprétation : Joe Danny Aurélien, Charles Gao  

Assistant Chorégraphe : Joe Danny Aurélien  

Direction des répétitions et regard extérieur : Geneviève Gagné, Helen Simard, Victoria  Mackenzie, Sovann Rochon-Prom Tep.  

Conception et régie des éclairages : Tiffanie Boffa  

Conception de costumes : Cassandre Brillant  

Composition musicale et mixage sonore : Samuel «Sungprod» Nadai  

 

Démarche longue

Le projet chorégraphique nommé «Kafka Paradise» est un quatuor qui réunit les figures du breakdance sur scène Jo Danny «Dingo»  Aurélien et David «Laos» Phiphak mais aussi Bérénice «B-nice»   Dupuis et Charles «Mercenary» Gao pour explorer une prémisse : Et si le collectif se métamorphosait en un monstre à plusieurs pattes? Un  Genre de Léviathan?

C’est donc un quatuor qui parcourt plusieurs formations de plus en plus oppressantes : Il met en  scène notamment une boule de corps indistincts qui roulent ensemble. Cette boule, tantôt totem, tantôt mille pattes, se nourrit des individus à leur insu pour exister, manipulant ses différentes   parties et veillant à ne ne pas les frustrer ; leur donnant ainsi   une illusion de liberté et de choix pour ne pas se faire  

attaquer de l’intérieur. Cette Boule absurde passe aussi par l’image de l’agrégat, du panier crabe, de défis ridicules.

Nous utilisons le techniques de breakdance,  une danse compétitive, pour danser non seulement au sol  mais aussi les uns sur les autres. Nous développons un travail partenaire,  se basant surtout des systèmes d’ improvisations  qui  laissent transparaı̂tre tantôt l’entraide physique tantôt les friction  inhérentes à la une forme de  boule de corps peu confortable. Quand la boule devient machine, rendant la complémentarité  entre les individus ef?icace, mécanisant parfaitement son organisation par «une ruse de la raison», chacun ne se sent plus qu’un rouage déshumanisé. Avec des parcours académiques en philosophie et en  sociologie, la danse est pour nous un terrain servant à réfléchir à l’Individualisme, à l’aliénation post-moderne et à la  perte de repères qui caractérisent la marche de la civilisation  vers plus rationalité , d’efficacité et d’organisation. Cette boule de corps qui devient elle-même un individu, représente bien le paradoxe entre le besoin des autres et l’individu moderne déboussolé mais croyant se suffire à lui même. Nous avons, après tout, tant besoin des autres?  

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