Après la représentation, une médiation ouvre la réflexion par le dialogue, basée sur la philosophie pour tous. La médiation, ouverte à tous les publics, vise la co-création. Je veux m’inspirer des usages quotidiens du numérique pour en caricaturer les excès et les bugs de l’IA. La danse devient un outil critique sur l’aliénation technologique et sur notre déconnexion à nous-mêmes et aux autres.

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-Et si une publicité ciblée nous suivait toute la journée que dirait-elle?
-Est-ce que le regard virtuel a plus de poids que celui en face à face?
-Si une machine écrit, pense ou danse mieux que nous, que nous reste-t-il comme espace de création?
-Est-ce que la technologie libère du travail ou invente de nouvelles formes d’exploitation?
-Est-ce que le numérique nous aide à mieux nous connaître ou à mieux nous perdre?
-Si le virtuel nous permet de nous évader est-ce parce qu’on prend le réel trop au sérieux?
-Si tout peut être truqué images, vidéos, voix, que devient la notion de vérité?

-Pourquoi veut-on enregistrer certaines images ? En oublier d'autres?

-Quel est le bug que tu voudrais déprogrammer chez toi? Dans le système?

-Une IA qui connaît nos goûts et nos désirs mieux que nous-mêmes est-ce encore un outil ou déjà un maître?

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Un atelier peut prolonger l’expérience dans le corps: expérimenter le mouvement artificiel et ses limites, explorer les illusions et l’uncanny valley, pratiquer le mime et la danse robotique, et réfléchir à ce qui distingue un corps vivant d’une copie artificielle.